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L’Autorité de la concurrence autorise le rachat de ZEturf par la Française des Jeux

Zeturf

La Française des Jeux est sur le point de conclure une opération annoncée il y a près d’un an. Le 15 septembre, l'Autorité de la concurrence a autorisé sous certaines conditions le rachat de ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne, par la FDJ. D’après le communiqué de l'Autorité, les faibles parts de marché cumulées entre les parties écartent "tout risque d'atteinte à la concurrence par le biais d'effets horizontaux" sur le marché des paris sportifs en ligne.   

Toutefois, l’Autorité a notifié des "problèmes concurrentiels résultant de la concentration au sein d'une même entité des activités de monopole de FDJ liées à la distribution des jeux et paris et des activités de ZEturf sur les marchés des paris hippiques et sportifs en ligne"

Afin de résoudre ce dilemme, la FDJ s’est engagée à séparer de manière claire ses activités de jeux en monopole (loterie, jeux à gratter...) de ses activités de jeux concurrentiels (paris en lignes, poker). À cet effet, l’entreprise prévoit de mettre en place des sites internet ou applications distincts pour chacune de ses activités.   

La Française des Jeux doit se soumettre à d’autres contraintes. Elle ne pourra pas promouvoir ses paris en ligne dans les points de vente de son réseau ou auprès des joueurs de loterie en ligne. Quant aux comptes-joueurs, ils devront être propres à chaque activité, sans possibilité de passerelle entre eux. De plus, la FDJ devra éviter de "reconstituer une base de données de clientèles destinées à la promotion de ses activités de jeux concurrentiels qui ferait apparaître des données relatives aux joueurs de jeux en monopole"

Si toutes les normes sont respectées, ZEturf (qui opère également sous la marque ZEbet dédiée aux paris sportifs en ligne) devrait intégrer le groupe FDJ. En 2021, le site de paris hippiques avait réalisé un chiffre d'affaires de près de 50 millions d'euros ce qui en fait le deuxième opérateur du marché français derrière PMU.